EDITO – Je tiens à remercier les gestes de sollicitude de nos amis et partenaires du monde entier qui nous soutiennent dans les épreuves que traversent les Français.
Dans notre métier, la mobilité internationale est synonyme de développement international, de partage des compétences, d’échanges interculturels. L’actualité vient de nous montrer que des organisations terroristes se servent aussi de la facilité de déplacement à l’intérieur de l’Europe et jusqu’à la Syrie pour préparer, organiser et déclencher des attaques terroristes.
La réaction a été immédiate et le contrôle aux frontières françaises a été décrété par le Président de la République pour protéger des menaces liés aux retours de Français ou d’autres nationalités de Syrie.
Est-ce fin de l’espace Shengen et de la libre circulation des personnes dans l’espace Shengen? Il est prévu que ‘un « État Schengen » puisse rétablir les contrôles frontaliers avec un autre État de l’espace s’il existe une « menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure » de l’État. Cette réintroduction doit être temporaire, avec une durée initiale de 30 jours maximum, renouvelable. Bien des questions restent posées : Quelle est la réalité des contrôles à la frontière entre 2 pays qui ont supprimé depuis longtemps les infrastructures et personnel pour établir ces contrôles ?
Une certitude : le besoin de sécurité et du contrôle des déplacements représente un enjeu clef pour les états et les entreprises. Pour ces dernières, Il est donc plus que jamais nécessaire d’organiser, tracer et maîtriser les mouvements internationaux de leurs collaborateurs, en particulier des voyages d’affaire ou courtes missions qui échappent encore bien souvent aux radars des services de mobilité internationale.
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Ghislain de Rengervé, Président & Fondateur